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vendredi 28 mars 2025

Mort d'Emile Soleil : un coup violent porté à la tête

 

 

 

Les stigmates du traumatisme facial violent se situeraient finalement sur le côté de la tête et révèleraient que le petit garçon a reçu un coup violent, éventuellement porté avec un objet.

S'il a été touché à la tempe, c'est potentiellement un coup mortel.

Yannis en 1989 et Emile en 2023 : les deux petits garçons avaient joué dans une cabane et allaient voir des animaux, les chiots du voisin pour l'un et les lapins près du lavoir pour l'autre. Au moment de leur disparition, ils déambulaient seuls.

En général, les éleveurs n'aiment pas beaucoup voir des enfants s'approcher de leurs animaux.

Et l'hypothèse d'un choc avec un véhicule ou un engin agricole quelconque n'est toujours pas totalement exclue.

Le corps aurait pu ensuite être conservé dans un congélateur.

 

P.S.: Il y aurait depuis longtemps des voyous dans le secteur du Vernet (voir article ci-dessous).

Le Vernet est une commune par ailleurs très touristique qui a vu naître, notamment, un médecin de Napoléon Ier, un aliéniste de l'Hôpital royal de Charenton et un postier membre fondateur de la CGT portant tous le nom de Bayle et a aussi connu sous le Second Empire une expérience originale d'élevage de yacks du Tibet :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Vernet_(Alpes-de-Haute-Provence)

Localisation

Le village du Vernet est situé dans la vallée du Bès à 1 200 m d’altitude[2] entre Digne-les-Bains au sud et le lac de Serre-Ponçon, au nord. Sa population dépasse tout juste les 100 habitants permanents, mais elle est souvent plus que doublée chaque hiver et chaque été, où la commune devient alors la base de départ d'excursions touristiques, notamment dans la vallée de la Blanche, ainsi qu'un lieu de départ pour les stations de ski proches (Le Grand-Puy, Saint-Jean-Montclar, Chabanon).

La commune compte deux villages principaux : le Haut-Vernet, situé en altitude, et le Bas-Vernet.

Personnalités liées à la commune

  • Le Dr Gaspard-Laurent Bayle (1774-1816), médecin de Napoléon Ier, pionnier de l'auscultation immédiate et maître de Laennec, il aurait le premier décrit le procédé d'utilisation d'un stétoscope. Auteurs d'ouvrages sur le cancer. Son petit-fils, Charles Bayle (1842-1918), vice-amiral, commandant de la flotte d'Extrême-Orient, grand-officier de la Légion d'honneur.
  • Antoine Laurent Bayle (1799-1858), aliéniste à l'Hôpital royal de Charenton, docteur en médecine, professeur agrégé à la faculté de médecine de Paris, ayant le premier décrit la paralysie générale (Maladie de Bayle)
  • Denis Bayle (1856-1944), employé des postes, membre fondteur de la CGT, organisateur des grandes grèves postales à Gap en 1904-1906
  • Louis Bayle (1858-1923), membre du Corps expéditionnaire en Tunisie.
  • Prosper Demontzey (1831-1898), ingénieur des Eaux et Forêts, qui a expérimenté et mis en œuvre les techniques de reboisement en montagne et de la lutte contre l'érosion des torrents (lui sont dédiés un monument au col du Col du Labouret et, sur la commune, tout un parc arboré dédié au reboisement en terrain de montagne).

 

Second Empire

Yack du Tibet

Sous le Second Empire, une tentative d'acclimatation et d'élevage du yack du Tibet fut effectuée au Vernet pendant une dizaine d'années, à l'initiative de Charles de Montigny, consul de France à Shanghai par l'intermédiaire de la société impériale d'acclimation[32]. Quelques reproducteurs mâles et femelles furent convoyés au village pour y être élevés par des agriculteurs locaux. Certains animaux furent confiés à Etienne Monnier, agriculteur et éleveur au Haut-Vernet[33]. Le ministre de l’Instruction Publique, soucieux du progrès rural, fit un proposition au préfet des Basses-Alpes en avançant cet argument :

« Ces animaux, originaires du Tibet, possèdent des qualités qui rendent très précieuse leur introduction dans notre pays, au double point de vue de l’agriculture et de l’industrie. Ils peuvent être très utilement employés comme bêtes de somme ou de trait, et devenir ainsi un excellent auxiliaire de l’habitant des montagnes. »

Il y eut aussi des tentatives de métissage avec des vaches locales. le résultat fut décevant et l'opération arrêtée. Les spécimens survivants furent vendus [34].

 

Napoléon Ier, Tibet, CGT... Hum...

Ce ne serait pas encore un coup du pédocriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi ?

 

A lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet-sa.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-de-petit-emile-au-vernet.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/08/la-famille-du-petit-emile-disparu-deja.html

https://satanistique.blogspot.com/2023/08/disparition-demile-des-precedents-dans.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/03/affaire-du-petit-emile-soleil-un.html

https://satanistique.blogspot.com/2025/03/de-lenvironnement-de-yannis-more.html

 

 

https://www.laprovence.com/article/edition-alpes/27295/au-vernet-cest-tout-un-village-qui-est-bouleverse.html

Au Vernet, c'est tout un village qui est bouleversé

Par La Provence

 

Digne-les-Bains

Au lendemain de l'agression qui a coûté la vie à la gérante du Café du Moulin

C'était une sainte femme!", confie avec une émotion non dissimulée François Balique, le maire du Vernet, revenu par le premier vol de Guyane où il se trouvait pour des raisons professionnelles. C'est un véritable drame pour tout le village qui aura du mal en s'en remettre!" Dans la petite bourgade située sur la route du ski et où résident à l'année une centaine d'habitants, toute la population était hier matin sous le choc de "cette effroyable tragédie que nul ne pouvait prévoir", tel que le confie une habitante les yeux remplis de larmes. Tous se souviennent de Jeannette Grosos, de sa bonté: "Elle était la gentillesse incarnée!", assure cet autre habitant qui n'aurait manqué pour rien au monde le repas des aînés du Vernet, organisé vendredi dernier dans cet établissement qu'elle chérissait tout particulièrement. "Avec sa famille, c'était toute sa vie!", ajoute une estivante qui ne peut contenir ses sanglots à l'évocation des faits et de la violence avec laquelle le jeune homme a frappé la victime. "Il parait qu'il s'est acharné sur elle… pourtant il n'a jamais donné l'impression d'être dangereux", déclare cette retraitée qui l'a souvent pris en stop, à l'instar de nombreux autres habitants ou estivants, sans jamais rencontrer le moindre problème.

L'été dernier, il avait d'ailleurs travaillé à la piscine sans que l'on ait visiblement à se plaindre de ses services. "C'est dramatique pour ses parents, un couple d'enseignants qui travaille sur Digne et qui s'est toujours bien occupé de lui", estime ce villageois sans toutefois excuser le geste de Geoffroy, que d'aucuns considéraient comme "le simplet du village". Loin d'imaginer un seul instant, le drame de lundi qui plonge dans le désarroi toute une population qui se pensait à l'abri d'un tel acte… D'ailleurs, beaucoup se refusent encore à croire à la culpabilité du jeune homme. "Vous savez, il y a des voyous dans le secteur et beaucoup de passage devant le café", pouvait-on entendre avant que la nouvelle des aveux du jeune homme ne vienne, en fin de matinée, couper court à toute rumeur. En bordure de la RD 900, sur la rive droite du Bès, le café du Moulin est resté fermé. Et la famille de Jeannette Grosos, prostrée dans la douleur, l'incompréhension… et aussi la colère.

Suivi pour schizophrénie

Hier en fin de matinée, l'agresseur présumé de Mme Grosos a avoué aux gendarmes de la brigade de recherches, épaulés par leurs collègues de la SR de Marseille, être l'auteur des coups mortels. "Il a indiqué que depuis quelques jours, il ne se sentait pas bien et avait augmenté les doses de médicaments prescrites par son psychiatre", précise Stéphanie Giraud, substitut du procureur de la République avant d'évoquer les faits."Il dit qu'il a lutté pour ne pas lui faire du mal, il sentait qu'il était en crise. Il n'a pas pu résister et s'en est pris à elle violemment sans aucun mobile."

Après avoir frappé par surprise Mme Grosos qui faisait des mots croisés sur la terrasse, à l'aide d'une bouteille en verre, il l'aurait ensuite traînée dans la salle du bar pour la frapper de nouveau plusieurs fois avec une autre bouteille. "Il a d'abord parlé d'un cocktail qui lui aurait été refusé par la victime, puis a reconnu avoir menti à ce sujet. Depuis il n'est toujours pas capable d'expliquer son passage à l'acte!", ajoute la substitut à propos de ce jeune homme de 21 ans, traité pour schizophrénie et suivi par l'hôpital psychiatrique de Digne où il se rendait au moins tous les quinze jours pour "une injection dans le cadre de son traitement."

Après la prolongation hier de sa garde à vue, il est déféré au parquet d'Aix-en-Provence cet après-midi où après l'ouverture d'une information criminelle, il sera présenté à un juge du pôle d'instruction qui décidera de la suite à donner à ce dossier. C'est aussi à Aix-en-Provence que sera prise dans la foulée la décision de son éventuelle incarcération dans l'attente d'une expertise psychiatrique "pour dire s'il est ou non responsable de ses actes", conclut Mme Giraud.


De l'environnement de Yannis Moré à Ganagobie

 

 

 

Il habitait au hameau du Belvédère, au sud du bourg.

C'est un site touristique proche de l'abbaye et du monastère de Ganagobie (bénédictins) qui devient aussi le lieu d'une pollution radioactive remarquable à partir de 1987 :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ganagobie

Pollution radioactive

L’entreprise Isotopchim, appartenant au couple Friedeling, a été active de 1987 à 2001 à Ganagobie[27],[28]. Elle était spécialisée dans le marquage isotopique avec le carbone 14, radioactif, de molécules organiques[29], activité jugée non-rentable par le CEA. Les conditions dans lesquelles l’activité est exercée conduisent à d’importants rejets radioactifs (90 % du carbone 14 utilisé[29]). Isotopchim utilise également du tritium, radioactif[28],[30], du phosphore 32, du phosphore 33 et du soufre 35, sans autorisation[30]. Des rejets ont lieu par une cheminée de 40 m, un jardin d’enfants étant situé à proximité[30].

En 1995, l’Opri mesure une contamination radioactive[29]. La préfecture, sous le coup d’un recours pour carence à agir[30], prononce deux suspensions administratives de l’activité[29] (tout en autorisant des campagnes d’activité exceptionnelles[30]), puis interdit l’activité[29]. Isotopchim continue de produire des déchets malgré l’interdiction préfectorale et le couple Friedeling stocke les déchets dans leur villa[28]. En 1998, un scandale éclate, des boues radioactives ayant été évacuées comme de simples déchets. Le lieu de déversement de ces déchets radioactifs est inconnu, excepté pour un chargement qui a abouti dans la décharge de Fontienne[30].

Isotopchim est finalement liquidée en 2000[29]. Le couple Friedeling est condamné en 2003 à de la prison avec sursis et à 100 000  d’amende, la procédure étant épuisée en Cour de cassation en 2007[28],[30]. L’amende n’a pas été payée[28].

La radioactivité de l’activité et des déchets stockés dans la villa a pollué le terrain environnant, les taux relevés par l’Aprii-Rad augmentant constamment. Les opérations de dépollution commencent en décembre 2002[31]. Les déchets radioactifs stockés sur le site de l’entreprise ont été évacués de mars à juin 2008[27],[31], quelques centaines de litres de liquides radioactifs et 600 kg de boues radioactives[32].

En 2008, les mesures effectuées par l’Andra confirment une pollution radioactive des sols[27], dépassant l’enceinte d’Isotopchim et touchant la place du Belvédère et les bâtiments environnants. Les cultures du monastère de Ganagobie sont également touchées jusqu’au début des années 2000[29]. Les opérations de dépollution qui ont eu lieu en 2008-2010 ont coûté environ 3,9 millions d’euros[33] mais devaient se poursuivre en 2012 par l’évacuation de boues restantes[31].

Jean-Pierre Frideling a pu créer avec sa fille une nouvelle entreprise à Aix-en-Provence, poursuivie pour des faits similaires[34].


https://www.lamarseillaise.fr/politique/un-trafic-international-disotopes-niche-a-la-fac-HALM017374

Un trafic international d'isotopes niché à la fac

Mis en examen, l’ingénieur Jean-Pierre Frideling est soupçonné d’avoir mis sur pied à la faculté des sciences de St-Jérôme un marché noir de matières radioactives entre Américains et Russes via des sociétés écrans pour contourner un embargo international. Enquête (1er volet)

30/06/2009 | 11h14

Quinze ans après le scandale d’Isotopchim et sa villa radioactive à Ganagobie (Alpes-de-Haute-Provence), son responsable Jean-Pierre Frideling gravite de nouveau en orbite judiciaire. L’ingénieur a été arrêté dans son officine secrète : un laboratoire de chimie louée par sa fille à la faculté des sciences et techniques (FST) de Saint-Jérôme à Marseille où il cultivait l’isotope en douce. Il est soupçonné de commerce illicite de matières radioactives. Ganagobie(s) repetita…    Innovation Chimie Fine (ICF) était jusqu’à l’arrivée des képis en janvier 2007, une « start-up » pleine d’avenir montée par sa fille. Brillante docteur en chimie organique formée à Saint-Jérôme, Aline Frideling est désormais accusée d’avoir servi de faux-nez aux activités nucléaires occultes de son père. Ce dernier, condamné pour l’effarant dépotoir laissé à Ganagobie, s’était livré jusqu’en 2000 à de la synthèse périlleuse de carbone 14 (C14). Avec Saint-Jérôme, un seuil nouveau est franchi : l’électron libre qu’on pensait banni du monde scientifique aurait organisé un marché parallèle de radioéléments artificiels entre les Etats-Unis et la Russie où il s’approvisionnait en C14 via une nébuleuse de sociétés écrans pour déjouer les sécurités et contourner l’embargo américain à destination de pays sensibles.

    Les faits dénoncés en janvier 2007 à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sont à l’instruction au pôle de santé publique du TGI de Marseille. Son étendue nécessite de délicates commissions rogatoires internationales. Jean-Pierre Frideling, 62 ans, ex-technicien du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Saclay, et sa fille Aline Frideling, 34 ans, docteur en chimie organique, y ont été mis en examen pour exercice d’activité nucléaire sans autorisation, publicité sur Internet relative à l’emploi de substances nucléaires, abandon de déchets radioactifs, atteinte aux règles d’hygiène et de sécurité, mise en danger de la vie d’autrui, non respect de la réglementation relative à la prévention au risque d’exposition aux rayonnements ionisants et aux risques chimiques. Ils ont même connu brièvement l’inconfort des Baumettes pour avoir transgressé leur contrôle judiciaire. « J’veux qu’on me fiche la paix. J’fais pousser mes salades. Je ne veux plus en entendre parler », nous a expliqué hier Jean-Pierre Frideling, joint par téléphone.

Une poubelle atomique

    Pourtant d’Oraison à Peyruis, son nom reste associé aux images choquantes de boues radioactives et de fioles toxiques à l’abandon dans une villa de la zone artisanale de Ganagobie (lire ci-contre). C’est là en 1986, aidé d’une subvention (875 000 francs) que l’ingénieur s’était aménagé son unité de synthèse. Sa marotte : la copie à façon de molécules rendues radioactives au C14. Isotopchim comptait jusqu’à 10 salariés parmi lesquels deux Russes. On y manipulait sans précautions du phosphore, fluor, phosgène jusqu’à du tritium et du deutérium, deux éléments nucléaires classés « défense ». Ces traceurs biologiques made in Provence trouvaient preneurs auprès de clients pas regardants : des laboratoires pharmaceutiques, des centres de recherche comme Cadarache, pas gêné d’externaliser ses émissions de C14 hors de son périmètre Seveso. Faisant preuve d’une « résistance permanente à respecter les règles », écriront les juges, Jean-Pierre Frideling baissait le rideau en catastrophe en 2000, laissant derrière lui une poubelle radioactive à la charge du contribuable. Le 25 juillet 2006, la cour d’appel confirmait le jugement de Digne-les-Bains qui l’avait condamné en 2003, lui et son épouse Michèle, chimiste et gérante de la Sarl Isotopchim, à 1 an de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende, principalement pour stockage et élimination de matières radioactives sans autorisation. Impécunieux, ils n’ont jamais rien versé…

Chaud devant les curies !

    En réalité, l’alchimiste interpellé avec sa fille n’a jamais cessé ses activités tout bonnement transférées sur le campus marseillais. Les documents saisis à Manosque et Marseille démontrent une continuité entre la Sarl Isotopchim mise en faillite et son sosie Innovation Chimie Fine (ICF) qui lui succédait quelques jours plus tard en octobre 2000.     L’éprouvette s’est brisée en janvier 2007 quand une publicité parfaitement illégale de radionucléides a été interceptée sur le catalogue en ligne d’ICF. « Free shipping for orders over 5 Curies ! », osait la société qui expédiait à ses frais toute commande supérieur à 5 Curies ! L’équivalent de 5 g d’uranium… C’est dire les colis « chauds » qu’ICF a pu livrer dans le monde. Des perquisitions spectaculaires ont été menées dans l’aile 5 de la faculté prise d’assaut par les gendarmes, les techniciens de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), de l’ASN sous les yeux d’étudiants médusés. Des disques durs, des échantillons ont été saisis avec trois caisses souillées au C14 provenant de l’ancienne unité de Ganagobie. Les factures d’enlèvement des sources scellées et la décontamination du labo ne font pas du tout rire l’Université. « En apprenant brutalement le caractère controversé des activités de cette société » et « consciente des enjeux du dossier » qu’elle indique bien porter sur du « commerce de radioéléments artificiels à l’étranger », l’Université s’est constituée partie civile.    Le Dr. Aline Frideling avait pourtant reçu en 2006 le prix Hubert-Curien par le Réseau de développement technologique-Paca pour son « cadenas isotopique », un brevet sur les contrefaçons. Aidée par l’OSEO-Anvar et le Centre régional d’innovation et de transfert de technologie, elle regardait avec confiance l’avenir de « l’entreprise familiale spécialisée dans les isotopes stables » (sic). Ses clients ? Les mêmes que papa : industries pharmaceutiques, agroalimentaires, laboratoires d’analyse. Nulle mention du CEA qui, malgré la fâcheuse affaire de Ganagobie, n’a pas retiré sa confiance à Jean-Pierre Frideling. Isotopchim et Innovation Chimie Fine, connus du CEA pour être la même entité sous deux intitulés, ont collaboré au même programme de recherche qui portait – il fallait oser - sur la « réduction de la nocivité des déchets nucléaires » comme l’attestent deux rapports techniques de 2001 et 2004.     Vont alors apparaître une société américaine du Missouri et un réacteur russe planqué dans l’Oural…

David COQUILLE

Dans nos éditions, en kiosque, retrouvez l'intégralité de notre dossier concernant cette affaire et dès demain, le second volet de notre enquête : Frideling, les secrets de l’Oural


https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/environnement/dossier-isotopchim-ganagobie-alpes-haute-provence

Dossier ISOTOPCHIM à Ganagobie (Alpes-de-Haute-Provence)

01/02/2013

L’environnement proche de l’ancien laboratoire de la société Isotopchim, situé au lieu-dit « le Belvédère de Ganagobie », à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Forcalquier (04), est contaminé en carbone 14.

Cette contamination est la conséquence des rejets atmosphériques, de 1989 à 1997, de ce laboratoire, dédié notamment à la production de molécules marquées pour la chimie fine. La Direction générale de la prévention des risques (DGPR) et la Commission Nationale des Aides dans le domaine Radioactif (CNAR) de l’ANDRA ont demandé à l’IRSN d’examiner la question du devenir des arbres situés dans le « Parc », à proximité et sous les vents dominants de l’ancien local d’Isotopchim.

En 2001, l’activité spécifique du 14C d’échantillons de bois du Parc variait de 9 500 à 25 000 Bq/kg de carbone (Bq/kg C) et celle de la matière organique des sols de 6 000 à 66 000 Bq/kg C. Aujourd’hui, alors que les feuilles et les jeunes branches ont vu leur activité décroître très fortement, l’activité spécifique observée en 2001 perdure dans le bois formé durant la phase d’exploitation du laboratoire et diminue très lentement dans les sols. Le stock actuel de carbone 14 contenu dans le bois des arbres du Parc a été estimé à environ 400 MBq (260 à 600 MBq).

En 2009, l’IRSN a procédé à l’évaluation des conséquences radiologiques qui résulteraient des situations susceptibles de survenir selon les deux options de gestion envisagées :

  • le maintien du site en l’état, en particulier en laissant sur place les arbres et en continuant l’entretien du site qui est fait actuellement 
  • l’enlèvement total ou partiel de ces arbres

Différents scénarios susceptibles d’induire une exposition des individus ont été examinés en particulier :

  • un incendie des arbres (Figure VII.6) induisant d’une part une augmentation de l’activité en 14C de végétaux consommés localement et, d’autre part, l’exposition d’une personne qui respirerait l’air contaminé en 14C par le panache de l’incendie 
  • l’inhalation par une personne (Figure VII.7) d’un air contaminé par le brûlage en cheminée de bois des arbres 
  • l’inhalation d’air dont la teneur en 14C serait renforcée du fait soit de l’émanation à partir du sol (rémanence de matières organiques et racines ayant été contaminées durant la phase de rejets d’Isotopchim), soit de l’utilisation de compost issu de l’entretien des espaces verts du site 
  • l’ingestion par inadvertance de sol contaminé (dans le cas d’enfants jouant à cet endroit).

Les calculs d’impact ont été réalisés en adoptant des hypothèses volontairement pénalisantes. Les résultats montrent qu’aucune des conjectures examinées n’aboutit à un risque dosimétrique significatif, les doses variant du pico-sievert à quelques centaines de nano-sieverts, à comparer à la dose liée au 14C naturel, de l’ordre de 12 μSv/an. Ces très faibles valeurs font que les incertitudes inhérentes aux calculs et aux hypothèses prises en compte n’ont pas d’incidence sur le sens des conclusions. Les conséquences de l’une ou l’autre des options envisagées, maintien en l’état du site ou enlèvement des arbres, se traduisent par des niveaux de dose négligeables par rapport à la dose imputable au bruit de fond naturel. L’élimination des arbres n’apporterait qu’un « bénéfice » très relatif en termes de diminution de la contamination du site, étant donné que le sol et les systèmes racinaires en place resteraient contaminés.

Il ressort de cette étude qu’il n’y a pas de risque dosimétrique significatif lié au maintien des arbres contaminés en 14C sur le site et donc aucune justification technique à les supprimer.

 

Figure VII.6 Schéma résumant le scénario étudié et les conséquences dosimétriques (dose efficace à l’adulte) dans le cas d’un incendie. 
 

Schéma résumant le scénario étudié et les conséquences dosimétriques (dose efficace à l’adulte) dans le cas d’un incendie.

 

Figure VII.7 Schéma résumant le scénario étudié et les conséquences dosimétriques (dose efficace à l’adulte) dans le cas d’un chauffage au bois en cheminée.

 

Schéma résumant le scénario étudié et les conséquences dosimétriques.

 

Pour en savoir plus :

  • Lire le rapport DEI/SESURE 2009-40 « Évaluations dosimétriques relatives aux options de gestion de l’environnement contaminé en carbone 14 autour de l’ancien laboratoire de la société Isotopchim à Ganagobie »


jeudi 27 mars 2025

Affaire du petit Emile Soleil : un homicide volontaire suivi de recel de cadavre

 

 

Ce sont les hypothèses retenues par les enquêteurs et le procureur au vu des résultats de toutes les analyses ordonnées après la découverte du crâne et de vêtements du petit garçon il y a un an.

Certains de ces résultats n'ont été révélés au public qu'aujourd'hui : comme l'on pouvait déjà s'en douter au printemps 2024, ces restes avaient bien été déplacés, et par ailleurs, le crâne portait les stigmates d'un traumatisme violent de la face et le corps de l'enfant ne s'est pas décomposé dans les vêtements qui ont été retrouvés.

Quand aura-t-il été déshabillé ? Avant ou après avoir été tué ?

Un traumatisme facial violent peut produire des saignements importants et les vêtements retrouvés étaient presque intacts.

Mais une fois de plus, l'information manque de précision et l'on ignore si le nez était cassé, ou si c'est la mâchoire qui s'est décrochée sous l'effet d'un coup violent.

Tout cela ressemble quand même étonnamment à l'affaire du petit Yannis Moré, qui avait disparu à l'âge de 3 ans le 2 mai 1989 dans le même département des Alpes-de-Haute-Provence sur les hauteurs de Ganagobie, également dans un cul de sac, à 60 km du Haut-Vernet (voir ci-dessous). 

Même prédateur à 34 ans d'intervalle ? 

 

A lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet-sa.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-de-petit-emile-au-vernet.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/08/la-famille-du-petit-emile-disparu-deja.html

https://satanistique.blogspot.com/2023/08/disparition-demile-des-precedents-dans.html

 

 

 

 

https://www.lindependant.fr/2025/03/26/mort-demile-au-haut-vernet-lesion-au-crane-corps-cache-nouveau-temoignage-ces-nouvelles-revelations-qui-resserrent-letau-autour-de-la-famille-12596272.php

Mort d’Émile au Haut-Vernet : lésion au crâne, corps caché, nouveau témoignage… Ces révélations qui resserrent l’étau autour de la famille

  • Qu’est-il arrivé au petit Émile ?
    Qu’est-il arrivé au petit Émile ? DR
 
 
Publié le , mis à jour

Neuf mois après la disparition d’Émile, des analyses révèlent que ses osssements ont été déplacés et dissimulés pendant plusieurs mois. Ces découvertes mettent en cause quatre membres de sa famille, actuellement en garde à vue.

Ce mercredi soir, les auditions se poursuivent pour les grands-parents maternels d’Emile ainsi que pour l’un de ses oncles et une de ses tantes. Ces quatre personnes ont été placées en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre".

Nos confrères du Parisien ont révélé des informations qui avaient été tenues secrètes jusqu’ici et, qui en disent plus sur pourquoi ces quatre personnes ont été visées.

Des expertises scientifiques qui changent tout

D’après leurs sources, des expertises entomologiques très avancées ont révélé qu’il était impossible que le petit Emile, qui était, lors de sa disparition, âgé de deux ans et demi, se soit volatilisé seul.

Une nouvelle analyse du crâne de l’enfant, qui avait été retrouvé par une promeneuse fin mars 2024, soit près de neuf mois après la disparition du garçonnet, a permis de constater que ses ossements sont passés par deux endroits et n’ont donc pas été directement mis là où ils ont été retrouvés.

Des dents appartenant également à l’enfant avaient été retrouvées non loin de son crâne.

Un corps déplacé après la mort ?

Les ossements du petit Emile auraient donc été cachés pendant des mois dans un endroit protégé de l’extérieur et auraient été déposés là où la promeneuse a fait la découverte, des mois après la mort de l’enfant, afin d’orienter les enquêteurs vers une piste d’accident solitaire.

Ces analyses ont également montré une lésion sur le crâne qui confirmerait qu’une intervention humaine a eu lieu.

De plus, les vêtements de l’enfant ont été analysés et ne portaient aucune trace de décomposition humaine, comme s’ils n’avaient pas été en contact avec le corps d’Emile.

Un témoignage accablant contre le grand-père

Toutes ces analyses ont donc orienté les enquêteurs vers les grands-parents d’Emile, Philippe et Anne, qui avaient la responsabilité du garçon et qui sont donc les dernières personnes à l’avoir vu vivant, ainsi que deux de leurs enfants, Marthe et Maximim, également présents à leur domicile le 8 juillet 2023. 

Le grand-père d’Emile, Philippe Vedovini, qui a entamé sa sixième audition dans les environs de 20h ce mercredi soir, est considéré comme le principal suspect par les enquêteurs.

Nos confrères ont également dévoilé un nouveau témoignage qui ne joue pas en faveur du grand-père. Il s’agit d’un voisin qui a déclaré avoir vu Emile descendre seul vers le bas du hameau suivi de son grand-père, quelques instants plus tard, qui partait à sa recherche. 

Cependant, Philippe et Anne Vedovini ainsi que Marthe et Maximim restent, pour l’heure, présumés innocents.

 

https://www.parismatch.com/actu/faits-divers/mort-demile-comment-les-enqueteurs-ont-acquis-la-certitude-quil-y-avait-eu-recel-de-cadavres-249299

Mort d’Émile : comment les enquêteurs ont acquis la conviction qu’il y avait eu « recel de cadavre »

 

C’est dans cet endroit isolé et hors des sentiers, à 2 kilomètres de la maison de ses grands-parents, que les restes d’Émile ont été localisés. En médaillon : Émile, 2 ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023.
C’est dans cet endroit isolé et hors des sentiers, à 2 kilomètres de la maison de ses grands-parents, que les restes d’Émile ont été localisés. En médaillon : Émile, 2 ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023. © Benjamin Girette
 
Jeanne Le Borgne , Mis à jour le

Plusieurs expertises réalisées à la fois sur le crâne et les vêtements du petit Émile Soleil ont permis, selon les informations du « Parisien », de déterminer qu’il y a eu « intervention humaine » sur le cadavre de l’enfant âgé de 30 mois au moment de sa mort.

Accident, enlèvement, meurtre, intervention d’un rapace… Les premiers mois qui ont suivi la disparition du petit Émile Soleil, 2 ans et demi, le 8 juillet 2023, dans la commune du Haut-Vernet, département des Alpes-de-Haute-Provence, l’enquête a semblé avancer à tâtons. D’autant que, malgré l’importante médiatisation de cette affaire, très peu d’informations ont fuité du côté de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. La découverte du petit crâne blanc de l’enfant, le 30 mars 2024, puis de ses vêtements presque intacts, ont tout changé.

En effet, selon nos confrères du « Parisien », des expertises (restées confidentielles) ont permis d’établir que le crâne du petit garçon a « séjourné à deux endroits différents » : avant de se retrouver dans la nature, les ossements auraient été conservés « dans un milieu protégé des éléments extérieurs, quasi stérile ». Cela laisse craindre aux enquêteurs que les restes de l’enfant ont été déplacés et posés dans la forêt à une date postérieure à sa mort.

« Une intervention humaine » P

D’autant que, toujours selon les informations de nos confrères, une autre expertise a permis d’établir que le tee-shirt d’Émile (retrouvé dans la rivière en contrebas) « ne portait étonnamment aucune trace de décomposition humaine », « comme s’il n’avait pas été au contact de la dépouille » du petit garçon. Un autre élément qui accrédite la thèse qu’il y a eu une intervention humaine et qui explique le chef de « recel de cadavre » dans l’enquête sur sa mort. Quant à celui d'« homicide volontaire », il s’expliquerait par la découverte d’une « lésion compatible avec une intervention humaine » sur le crâne du petit garçon.

C’est dans ce cadre que le grand-père d’Émile, Philippe V., qui en avait la responsabilité au moment de sa disparition et qui figure parmi les dernières personnes à l’avoir vu vivant, a été entendu sous le régime de la « garde à vue » entre mardi et jeudi 27 mars 2025, tout comme son épouse, Anne. Deux de leurs enfants, Marthe, 20 ans, et Maximilien, 18 ans, ont, eux, été entendus sous le régime de l'« audition libre ». Maximilien s’apprêtait à aller bricoler dans un champ avec un autre de ses frères, son père et le petit Émile quand l’enfant a disparu. Il fait donc, lui aussi, partie des dernières personnes à l’avoir vu vivant. Tous les quatre ont néanmoins été relâchés libres, sans aucune poursuite, après ces interrogatoires.

Selon nos informations, la police semble désormais s’intéresser à l'histoire du prêtre qui avait baptisé Émile, père Claude Gilliot, autrefois très proche de Marie et Colomban, qui s’est donné la mort après avoir été exclu de sa paroisse suite à un différend avec le grand-père d’Émile. Son domicile d’Aix-en-Provence a été perquisitionné mercredi soir.


https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/marseille_13055/pres-de-marseille-le-mystere-de-la-disparition-de-yannis-more-plane-depuis-25-ans_61025261.html

Près de Marseille. Le mystère de la disparition de Yannis Moré plane depuis 35 ans

Une photo vieillie, un espoir, celui de revoir un jour Yannis Moré. De savoir, à défaut de comprendre, ce qui a pu arriver à ce bambin le 2 mai 1989 sur les hauteurs de Ganagobie.

 

          Yanis Moré a disparu il y a 25 ans.

Yanis Moré a disparu il y a 35 ans à Ganagobie, dans les Alpes de Haute-Provence. (©Document remis à actu Marseille / Black Track)

Article écrit par Black-Track, l’application spécialisée dans les cold cases. 

Ce jour-là, Yannis et ses trois grands frères demandent l’autorisation d’aller jouer au milieu des arbres, derrière la maison.

La famille Moré vit depuis un an et demi à Ganagobie (Alpes de Haute-Provence), à une heure et quinze minutes de route de Marseille, dans le hameau du Belvédère et c’est pourtant la première fois que les enfants vont se divertir dans cette partie boisée, à une trentaine de mètres de la maison.

 

          Yanis Moré a disparu en 1989, à une trentaine de mètres de sa maison.

Yanis Moré a disparu en 1989, à une trentaine de mètres de sa maison. (©Document remis à actu Marseille / Black Track)

 

Pas d’inquiétude cependant : Pascaline Moré peut les voir depuis la fenêtre de la cuisine. Ainsi partent les quatre frères, aux environs de 10 heures du matin.

La construction d’une cabane est à l’ordre du jour. Mais quelques outils sont nécessaires. Les garçons redescendent vers la maison pour s’équiper. Yannis leur emboîte le pas. Ainsi s’éclipse-t-il, échappant à l’attention de tous en quelques secondes. Il n’arrive pas jusqu’à la maison, n’est vu par aucun de ses frères. Le garçon de trois ans s’est comme envolé.

Les battues et l’offrande

En quelques heures, l’inquiétude gagne tout le Belvédère. L’alerte est donnée auprès des autorités, tandis que les parents de Yannis l’appellent dans les bois. Les gendarmes lancent des recherches avec le renfort des militaires, des pompiers, des habitants de la région.

 

          Yanis Moré était âgé de trois ans lorsqu'il a disparu.

Yanis Moré était âgé de trois ans lorsqu’il a disparu. (©Document remis à actu Marseille / Black Track)

 

Pendant une semaine, des battues explorent tous les recoins de la forêt qui encercle Ganagobie, sans trouver une trace de Yannis. Une enquête est ouverte à Digne-les-Bains. Les Ganagobiens sont interrogés, le portrait de Yannis est diffusé dans la presse. Mais les efforts restent vains.

Au 1er octobre 1990, soit seize mois après la disparition de l’enfant, un chasseur se présente à la gendarmerie. Il a trouvé une paire de chaussures d’enfant dans les bois, posées là, avec soin. Sur place, les enquêteurs trouvent également une chaîne en or, un pantalon, un petit anorak. Les objets sont reconnus par les parents de Yannis comme étant ceux que le garçon portait au jour de sa disparition.

Plus de questions que de réponses

La découverte conforte les enquêteurs sur la piste d’un enlèvement. D’une part, les effets personnels du garçon ont été déposés avec un certain soin et non pas jetés à la va-vite, comme un enfant aurait pu le faire.

D’autre part, cette zone a été fouillée à plusieurs reprises à l’époque de la disparition et pour cause : elle ne se trouve qu’à quelques centaines de mètres de la maison des Moré. Le coupable est donc revenu sur les lieux pour y déposer les affaires de Yannis, qui sont envoyées pour analyses.

 

          Les vêtements du jeune Yanis ont été retrouvés. Mais l'enquête, elle, n'a jamais abouti.

Les vêtements du jeune Yanis ont été retrouvés. Mais l’enquête, elle, n’a jamais abouti. (©Document remis à actu Marseille / Black Track)
 

Aucune trace sur les vêtements de Yanis

Malheureusement, leur examen ne donne rien. On ne détecte sur les vêtements aucune trace de sang ni fluides corporels, pas d’empreinte digitale. En clair, pas de piste à suivre pour les enquêteurs, mais des questions sur le profil du ou des kidnappeurs. Pourquoi avoir déposé ces vêtements après plus d’un an ? S’agissait-il d’une manière de rassurer les parents sur l’état de santé de Yannis ? Ou bien une façon de soulager sa conscience ?

Malgré les appels à témoins qui ont suivi la disparition, malgré les reportages diffusés à l’échelle nationale, la vérité attend toujours de faire surface, 35 ans plus tard. Au cours des années, la famille Moré a fait vieillir des portraits de Yannis pour donner une chance de le reconnaître après tant d’années. Impossible de baisser les bras sans savoir, sans connaître le sort de celui qui aurait aujourd’hui 38 ans. Est-il quelque part, ignorant tout de son passé ?


dimanche 23 mars 2025

Racisme anti-blanc

 

 

Ah oui, voilà, ça aussi, ça existe, et depuis très longtemps...

Et certaines se font aussi traiter de "sale pute de femme ingénieur qui vole la place des hommes dans le travail".

On voit même des porcs réduire la proposition aux seuls mots de "sale pute", et d'autres la résumer en celui de "prostituée", avant d'aller vendre ladite "pute" ou "prostituée" à des racistes anti-blancs.

Il faudrait en parler, aussi.